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Deux heures dans la nature pour être en bonne santé

Par Brigitte-Fanny COHEN le 05/08/2019


Brigitte-Fanny COHEN

Chroniqueuse santé

@b_cohen1972

Experte en actu santé, Brigitte-Fanny Cohen rédige chaque jour des chroniques sur les innovations thérapeutiques et les astuces pour venir à bout des maux du quotidien.


Les vacances d’été sont l’occasion d’aller à la campagne, à la montagne ou à la mer. Cela aurait un impact bénéfique sur notre santé mentale et physique.

Deux heures, chaque semaine, pour être en bonne santé ! C’est la première fois que la science calcule le temps d'immersion nécessaire dans la nature pour avoir des répercussions positives sur l’organisme.

C’est le résultat d’une étude, réalisée par des chercheurs des Universités d’Exeter (Royaume-Uni) et d’Uppsala (Suède), sur plus de 20 000 participants. L’impact positif de la nature sur la santé mentale et physique a déjà fait couler beaucoup d’encre.

Il y a peu, une étude avançait que les adultes ayant grandi près d’espaces verts avaient une meilleure santé mentale que ceux originaires de zones urbaines. En 2015, des scientifiques espagnols avaient étudié le développement cognitif de plus de 2500 enfants de 6 à 10 ans et avaient également démontré les bénéfices du temps passé dans la nature sur leur attention et leur mémoire.

D’autres études récentes ont montré que vivre dans un logement avec la vue sur la mer augmentait la santé morale et physique.


Moins d’hormones du stress

Comment comprendre ce phénomène ?


« Lorsque vous êtes dans la nature, vous êtes plus détendu car vous ne subissez pas le stress urbain : le bruit, les embouteillages, la fatigue des transports… Du coup, l’organisme fabrique moins d’hormones du stress, comme l’adrénaline, qui favorise l’hypertension artérielle ou une fréquence cardiaque plus élevée. Dans la nature, vous êtes davantage protégé de ces facteurs de risque cardio-vasculaires », explique le Pr Michel Lejoyeux, chef du service de psychiatrie de l’hôpital Bichat à Paris.

Bien sûr, le bleu de la mer ou le vert des arbres ne constituent pas des traitements contre la dépression.

Néanmoins une étude anglaise a montré de façon indiscutable qu’on consommait plus d’antidépresseurs lorsqu’on habitait dans des rues sans arbres que lorsqu’on vivait devant un espace vert !

« Le fait de vivre près de la mer, d’une forêt ou à la campagne incite aussi au mouvement : plus on pratique une activité physique, plus on réduit le risque de voir se développer une maladie chronique », poursuit le Pr Lejoyeux.

Faire du sport en groupe dans la nature, deux heures par semaine, renforce aussi les relations sociales et les échanges d’émotions. C’est aussi un élément positif pour la santé !

Brigitte Fanny COHEN


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